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Histoire de Luchon

Un Vocable Antique

Bagnères-de-Luchon est le nom immémorial et officiel. «BAGNÈRES» est une forme gasconne médiévale qui découle du roman «Balnearia», site des bains, baigneries. La divinité pré-romaine ILIXON, dont on a retrouvé des autels votifs de part et d’autre du cours de la Pique, a donné son nom au pays de LUCHON.

Historique de la ville

L’homme fait son apparition dans le luchonnais après la fin des glaciations, au paléolithique. Des traces de nos ancêtres ibéro-aquitains ont ainsi été retrouvées dans les sépultures d’altitude des environs de Bagnères-de-Luchon (cromlechs) dont on évoque la présence au Musée de Luchon.

Le siècle avant JC fut marqué par une colonisation romaine du territoire. La qualité des eaux de Bagnères- de-Luchon est déjà reconnue par les Romains qui développent le thermalisme. Pendant des siècles les bains sommeillent mais ne meurent pas, fréquentés par les habitants des régions voisines. Il faut attendre la deuxième moitié du XVIIIème siècle pour qu’un maître en chirurgie, Jacques BARRAU, nommé « fermier des baigneries », redonne à la cité une vitalité qui ne s’éteindra plus. En 1759, l’intendant de Gascogne, Béarn et Navarre, Antoine MEGRET, baron d’ÉTIGNY vient à Luchon pour la première fois et décide de redonner à la ville thermale son lustre d’antan. Dès 1762, une route carrossable relie Luchon à Montréjeau, tracé de l’ancienne voie romaine. Il réalise l’avenue qui porte aujourd’hui son nom «Allée d’Étigny». Cette allée, longue de 560m est plantée de tilleuls, formée par quatre rangées d’arbres.

Pour lancer la station, l’intendant d’ÉTIGNY, persuade le gouverneur de la province, le Maréchal de RICHELIEU, petit neveu du Cardinal, de faire une cure à Luchon en 1763. Le Duc se montre enchanté, les fouilles romaines le ravissent. Il vante les charmes de Luchon à Versailles et revient pour une seconde cure ; la fortune de Luchon est faite. A la Cour, on ne parle que de cette petite bourgade pyrénéenne dont les sources accomplissent des miracles.

La saison de 1766 fut de ce fait particulièrement brillante. Dès le mois de juillet, le Duc d’AIGUILLON y arriva pour s’y traiter, on nota la présence du Maréchal de MOUCHY et du Duc de MAILLE. Le séjour en 1867 du Prince Impérial, fils de Napoléon III et de l’Impératrice EUGÉNIE, consacre définitivement la réputation de Luchon où se trouvent toutes les têtes couronnées ainsi que la fine fleur du monde des arts, de la littérature et de la politique venues prendre les eaux ou se divertir. Le Prince Impérial séjourna à la villa Bertin, il fut soigné aux Thermes dans un pavillon qui lui fut réservé durant son séjour ; son médecin était le célèbre Docteur LAMBRON.

C’est en 1854 que vint à Luchon Henri NICOLLE qui proclama «LUCHON REINE DES PYRÉNÉES» car il fut enchanté de son séjour et séduit par la beauté de ces paysages. Puis, Maurice FROYEZ, journaliste et ami d’Edmond ROSTAND créa la Fête des Fleurs en Août 1888 en compagnie de touristes et de curistes qui fleurirent les calèches et fiacres et organisèrent un défilé dans les rues de la ville. Edmond ROSTAND vécut à Luchon vingt-deux étés de sa jeunesse. Le Président de la République Sadi CARNOT vint en visite à Luchon en 1891. La plupart des artistes sont venus faire une cure à Luchon entre 1890 et 1920 durant la saison d’été. Quelques années plus tard, dans les années 30, vint à Luchon la famille princière de Monaco en Août, pour présider la Fête des Fleurs.

Le Blason de la Reine des Pyrénées

L’ère thermale du siècle des Lumières et le romantisme troubadour ont popularisé des armes luchonnaises dont une gravure fut publiée au XIXè siècle par Julien SACAZE à qui on doit leur célébrité.

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